Le plus souvent associée à une certaine forme d’individualisme, voire d’inhumanité, l’indifférence est très souvent considérée comme un défaut majeur. Condamnée par nos sociétés – qui ont pourtant accepté l’égoïsme, l’avidité ou encore la colère – l’indifférence est pourtant aussi la condition indispensable pour ne pas se laisser submerger par l’émotion ou la passion et, ainsi, rester maître de soi. L’indifférence est un sentiment assez redouté mais aussi une forme de bienveillance et de respect pour les êtres qui vous entourent.
Accepter l’indifférence pour trouver la sagesse
L’indifférence ainsi assumée permet de se protéger, de se mettre en retrait et de laisser l’initiative au hasard, aux autres, aux sollicitations du monde. Jean-François Bossy en est convaincu, l’indifférence est aujourd’hui une source du bonheur et d’une certaine forme de sagesse.